Choisir de regarder un film, ça peut être soit facile, soit une tâche difficile. Étant bon public, je m'engage devant un film sans trop d'inquiétudes.
Le mieux, c'est de vouloir absolument voir un film à sa sortie au cinéma, le regarder, et finalement l'aimer.
Voici donc 4 films que je mourrai d'envie de voir, et que la vie m'a permis de regarder. Pas de regret donc pour ces 8 heures passées devant un écran.
Écran de cinéma
Le Monde de Charlie (The Perks of Being a Wallflower)
Sorti dans les cinémas français le 2 janvier 2013, je l'ai vu le 3 janvier. En VO, bien entendu. Si ce n'était pour passer un moment avec ma meilleure amie, je ne sais pas si je serais allée le voir au cinéma. J'aurais certainement attendu sa diffusion à la télé. Fort heureusement, j'ai dépassé ma paresse légendaire pour prendre le RER et payer 10€ pour un fauteuil confortable dans une salle qui sent le pop-corn.
Le Monde de Charlie parle de Charlie (sans déc'?!) qui arrive dans un lycée où il ne connaît personne mis à part sa soeur et son petit-copain. En marge de ses camarades, il essaie tant bien que mal de se faire des amis. Il rencontre alors deux terminales : Patrick et Sam (c'est une fille, ndlr). À leurs côtés, Charlie découvre l'adolescence rebelle et rêveuse.
Le casting est parfait, on se prend tout de suite d'amitié pour les personnages : Logan Lerman (Percy Jackson, le voleur de foudre) dans le rôle principal, Ezra Miller et Emma Watson dans les deux acolytes. Pour les rôles secondaires, on retrouve des acteurs connus des fans de séries TV nord-américaines : Kate Walsh (Private Practice, Grey's Anatomy), Paul Rudd (Friends), Nina Dobrev (Degrassi : Nouvelle Génération), Mae Whitman (Parenthood), Nicholas Braun (10 Things I Hate About You)…
On se laisse prendre au jeu. C'est agréable, c'est insouciant. Mais c'est mystérieux ! Le spectateur n'est mis au courant du lourd secret de Charlie qu'à la toute fin du film. Ce qui lui donne une dimension encore plus humaine et profonde.
La bande originale ne comporte que des chansons qui existaient déjà, et qui sont connues d'un grand nombre de personnes. Mais ce n'est pas bien grave ! Il est toujours agréable de les (ré-)écouter :
"We accept the love we think we deserve."
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Écran de télévision
Point Break, Extrême Limite
Patrick Swayze (Dirty Dancing, Ghost) et Keanu Reeves (Speed, Matrix) réunis dans le même film ? Il fallait absolument que je voie ça ! Voilà, c'est fait.
La nouvelle mission de Johnny Utah, inspecteur du FBI, c'est d'infiltrer un groupe de surfeurs californiens pour retrouver les coupables d'une trentaine de braquage de banque.
Contrairement à beaucoup de films de ce genre, celui-là est réussi. Les fusillades ont l'air réel, les retournements de situation sont efficaces et la fin est sympa. En prime, des belles images de surf et de chute libre au dessus du désert californien.
"Fears causes hesitation, and hesitation will cause your worst fears to come true."
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Écran d'avion
La Couleur des Sentiments (The Help)
Lors de mon trajet Paris-Vancouver, chaque siège avait un écran personnel avec plusieurs dizaines de films et de séries disponibles. Le choix a donc été dur, mais j'ai finalement regardé La Couleur des Sentiments. Plusieurs raisons : ma mère et ma sœur ont lu le livre et ont adoré, les nominations et récompenses impressionnantes qu'a récoltées ce long-métrage dans les festivals internationaux, le casting…
Au Mississippi dans les années 60, la ségrégation est encore dans les mémoires et le racisme est omniprésent. Dans le plus grand secret, Skeeter, une jeune femme aspirant à devenir journaliste, décide d'écrire un livre à partir des témoignages des domestiques noires de la ville.
Cette adaptation du roman du même nom, écrit par Kathryn Stockett, a reçu de belles nominations aux Oscars 2012 : Meilleur Film, Meilleure Actrice, Meilleure Actrice dans un second rôle (x2) ; dont une récompense pour la formidable Octavia Spencer.
J'ai beaucoup aimé cette histoire, et regrette de n'avoir pas eu le courage de lire le livre avant.
"If you can love your enemy, you already have victory."
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Écran du passé
L'envolée sauvage (Fly Away Home)
Petite, j'ai regardé ce film plusieurs fois avec mes grandes sœurs, sans vraiment avoir compris de quoi il était question.
Amy, 13 ans, doit quitter la Nouvelle-Zélande pour l'Ontario où elle va vivre chez son père, à la suite du décès de sa mère. Elle ne connaît pas bien cet homme qui ne possède pas grand chose mis à part sa ferme et ses inventions. Elle passe ses journées seules dans les champs, quand elle découvre des œufs d'oie sauvage. Elle les rapporte chez elle et confectionne une vraie couveuse. À l'éclosion, les petites oies voient le visage doux et aimant d'Amy, et la prennent donc pour leur mère. Mais une oie sauvage doit migrer tous les ans. Ainsi, Amy et son père tente l'impossible : apprendre à voler à leurs oies, et leur montrer le chemin du sud avant l'arrivée de l'hiver.
Un très bon film familial, avec de très belles images tant photographiques (les plaines canadiennes) que sentimentales. Anna Paquin est une très bonne actrice dans le rôle de la petite Amy. Anna Paquin, ce n'est pas seulement Jane Eyre et True Blood, mais c'est aussi la deuxième plus jeune actrice oscarisée (pour son second rôle dans le film de Jane Campion, La Leçon de Piano) !
"Broken promises are the worst. Better not to promise anything."
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