mardi 20 mars 2012

Only humans can cry tears.

Émotionnellement puissant & terriblement fascinant. 

Extremely Loud & Indredibly Close (2011) -  Stephen Daldry
Synopsis
Oskar Schell est un jeune New-Yorkais qui a peur de tout. Il passe beaucoup de temps avec son père qui lui fait affronter ses craintes à travers des étonnantes quêtes, comme la recherche de preuves confirmant l'ancienne existence d'un sixième district de New-York. Mais, le 11 septembre 2001, le père d'Oskar décède dans les attentats du World Trade Center. Un an après, Oskar n'a toujours pas fait son deuil et trouve une clé dans le placard de son père. Il décide alors de partir à la recherche de la serrure. 
Au fil de son aventure, il fait de belles rencontres qui influeront toutes sur sa vie. Cependant, même s'il pense se rapprocher de son père, il s'éloigne peu à peu de sa mère… 

Stephen Daldry, célèbre réalisateur à qui on doit Billy Elliot et The Hours, a effectué un brillant travail sur ce scénario tiré d'un roman de J. Safran Foer. Il a déniché un jeune acteur talentueux, Thomas Horn, sur qui tout le succès du film repose. 
Tom Hanks est sans étonnement très bon dans le rôle de ce père cultivant l'imagination de son fils. De son côté, Sandra Bullock est convaincante en mère meurtrie. 



+1 
Extrêmement Fort et Incroyablement Près met en scène un scénario ayant pour toile de fond le deuil de la tristement célèbre date 9/11. Autant dire tout de suite qu'il faut prévoir des mouchoirs. Mais le bon côté c'est qu'on ne peut pas voir honte de pleurer devant ce film. D'ailleurs, c'est avec justesse que les scènes graves sont dosées et entrecoupées de moments plus légers. 

-1 
Ce long-métrage a reçu 11 nominations de festivals, dont 2 pour les Oscars (84e édition) : 

  • Oscar du Meilleur Film 
  • Oscar du Meilleur Acteur dans un Second Rôle (Max von Sydow). 
Malheureusement, aucune nomination ne s'est soldée d'une victoire. 

Quand le générique commence à défiler, on sent une atmosphère pesante dans la salle de cinéma. Chacun prend le temps de sécher ses larmes en repensant au chemin qu'a parcouru Oskar Schell, craintif mais finalement courageux orphelin de 11 ans. 

"I miss his voice telling me he loves me." 
(Linda Schell) 

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