samedi 29 mars 2014

Welcome to the Dallas Buyers Club!

Si trois mots peuvent décrire la vie de Ron Woodroof avant qu'il n'apprenne qu'il a le SIDA, ce sont : sexe, drogue et rodeo. Mais voilà, il est en train de mourir, et ne l'accepte pas. Après un arrêt cardiaque à cause d'un nouveau médicament qu'il s'était auto-administré, Ron part au Mexique et se fait soigner par un docteur qui ne lui donne que des vitamines et oligo-éléments, qui ne sont pas autorisés aux USA. Ce remède s'avère très efficace, et Ron décide d'organiser une association qui permet aux séropositifs de se soigner grâce à ces médicaments, importés illégalement du Mexique. Commence alors une guerre contre la FDA, l'agence fédérale des médicaments. 

Dallas Buyers Club (2014) - Jean-Marc Vallée

6 nominations aux Oscars… Est-ce légitime ? 
OUI ! Ce film est incroyablement touchant et captivant. La lutte contre des autorités aveuglées par l'argent et les intérêts personnels ne laisse pas de marbre. Cette histoire vraie a été excellemment bien adaptée au grand écran (nominations pour les Oscars du meilleur film, du meilleur scénario original et du meilleur montage), et la prestation des acteurs est bluffante ! 

Matthew McConaughey et Jared Leto ont dû perdre plus de 20 kg chacun pour camper les rôles de Ron Woodroof et Rayon, un travesti. Rien que pour leur implication, leurs Oscars pour le Meilleur Acteur et Meilleur Acteur dans un second rôle sont amplement mérités. 
Chapeau également à l'équipe de maquillage : si on ne m'avait pas dit avant que Jared Leto jouait dans ce film, jamais je ne l'aurais reconnu ! 


Jean-Marc Vallée a donc fait du très beau boulot avec la réalisation de ce film. Le tournage a duré 25 jours seulement (sans éclairage artificiel), après plus de 20 ans de tergiversations pour lancer ce projet, initialement prévu avec Brad Pitt et Marc Forster. 

Allez donc voir Dallas Buyers Club, ou l'histoire d'un homme à qui on prédit plus que 30 jours à vivre, mais qui survit pendant 7 ans. 

"Let me give y'all a little news flash. There ain't nothin' out there can kill fuckin' Ron Woodroof in 30 days."
(Ron Woodroof) 

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